
De nuit, le stade olympique de Bakou resplendit, illuminé par des murs de LED. Entre le lac de Boyukshor et une grande voie express, l’enceinte éclaire tout le quartier avec des messages qui tournent en boucle. « Solidarité pour un monde vert », « Enclencher l’action ». De jour, ces slogans et beaucoup d’autres sont lisibles partout sur les immenses installations temporaires qui accueillent la 29e Conférence des parties pour le climat (COP29). Dans la plupart des salles de négociation, la réalité de la diplomatie climatique est beaucoup moins simple. Et, de jour comme de nuit, les discussions s’enlisent.
« Arrêtons le théâtre et passons aux choses sérieuses, a imploré, lundi 18 novembre, Simon Stiell, secrétaire exécutif de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques. Oui, il y a des vents contraires, tout le monde le sait, mais les déplorer ne les fera pas disparaître. Il est temps de se concentrer sur les solutions. »
En ce début de deuxième semaine, l’ambiance de la COP29 oscille entre l’attentisme et l’angoisse d’un échec. Lundi 18 novembre, beaucoup de ministres des 197 pays ont commencé à arriver sur le site. Charge à eux de commencer à débloquer le sujet crucial de cette COP29, le New Collective Quantified Goal (NCQG), c’est-à-dire le nouvel objectif de financement à apporter aux pays en développement pour les aider à réussir leur transition climatique.
Il vous reste 79.61% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.