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Joe Biden autorise l’Ukraine à utiliser des missiles à longue portée pour frapper la Russie en profondeur

Washington a finalement cédé à une demande faite par Kiev depuis des mois : pouvoir utiliser les missiles ATACMS, qui peuvent atteindre une cible à près de 300 kilomètres. L’objectif est de repousser la contre-attaque russe, appuyée par des soldats nord-coréens, dans la région russe de Koursk, conquise en août.

Par  (Washington, correspondant)

Publié le 18 novembre 2024 à 01h58, modifié le 18 novembre 2024 à 09h47

Temps de Lecture 3 min.

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Un tir de missile tactique (ATACMS), au terrain d’essai de White Sands, au Nouveau-Mexique, sur une photo fournie par le département de la défense américain, le 14 décembre 2021.

Douze jours après l’élection présidentielle américaine, Joe Biden est confronté à la réalité du sablier. Le démocrate n’a plus que quelques semaines pour consolider les acquis de son mandat avant que Donald Trump ne revienne à la Maison Blanche. Alors que les intentions de ce dernier demeurent floues concernant la guerre en Ukraine, qu’il a promis de régler en un temps record, Joe Biden a finalement cédé à une demande faite par Kiev depuis des mois, a-t-on appris de source officielle dimanche 17 novembre. Dorénavant, Washington autorise, au cas par cas, l’usage par l’armée ukrainienne de missiles à longue portée pour frapper la Russie en profondeur, soit les Army Tactical Missile Systems (ATACMS), qui peuvent atteindre une cible à près de 300 kilomètres.

Il s’agit ici de repousser la contre-attaque de Moscou – forte de près de 50 000 hommes, dont 10 000 Nord-Coréens – dans la région russe de Koursk, conquise par Kiev en août. Cette décision essentielle, qui intervient à l’issue d’un week-end de frappes russes massives en Ukraine, cause une immense amertume chez les partisans de ce pays envahi, en raison de son retard. Elle ne permettra pas de renverser le rapport de force, mais elle offre à Kiev une option militaire attendue. Elle ne dessine pas une victoire possible, mais libère une main attachée dans le dos. La priorité est de conserver des atouts stratégiques – comme un morceau de territoire russe – avant l’entrée en fonctions de Donald Trump, qui compte pousser en faveur de négociations.

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