Agriculteurs : la FNSEA lance un appel à la mobilisation nationale «à partir de lundi» et «jusqu’à mi-décembre»
Le président du syndicat Arnaud Rousseau appelle à des actions «dans tous les départements» pour «interpeller les pouvoirs publics» sur les conséquences du traité Mercosur pour l’agriculture française. Cette mobilisation devra être «responsable» et sans violence, a-t-il insisté.
Passer la publicité Passer la publicitéLes années passent et se ressemblent. Un an après les fortes mobilisations des agriculteurs, la FNSEA annonce de nouvelles actions ce lundi 18 novembre. Le syndicat majoritaire de la profession promet aussi de poursuivre la mobilisation «jusqu’à mi-décembre». «On sera dans tous les départements à partir de lundi [...] pour faire entendre, au moment du G20 au Brésil, la voix de la France», a détaillé Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, au micro de France Inter, au moment où les filières agricoles du pays craignent une potentielle signature de l’accord de libre-échange par l’Union européenne avec le Mercosur. Les agriculteurs voient dans ce traité le symbole d’une concurrence déloyale contre la production française.
«On ne va pas bloquer la France»
Depuis la rentrée, les campagnes ont vu le retour d’actions souvent spontanées d’agriculteurs laissant présager qu’une mobilisation de grande ampleur. «On ne va pas bloquer la France», a toutefois précisé Arnaud Rousseau avant d’appeler chacun à «prendre ses responsabilités.» «Ce que l’on veut c’est interpeller les pouvoirs publics, a détaillé Le céréalier, à la tête du syndicat depuis le printemps 2023. On ne souhaite pas d’atteinte aux biens et aux personnes.»
En début d’année, les agriculteurs avaient réalisé une démonstration de force en bloquant des dizaines d’autoroutes et le périphérique parisien pendant plusieurs jours. Les syndicats majoritaires avaient également appelé à un «siège» de la capitale, sans limite de temps. Pour désamorcer la situation, Gabriel Attal avait alors annoncé une batterie de mesures censées calmer la colère agricole. Le premier ministre de l’époque avait alors rappelé l’opposition de la France au Mercosur. «Si c’est interdit à nos agriculteurs, ça ne peut pas rentrer en France», avait martelé Gabriel Attal.
La Confédération paysanne ne prend pas part
De son côté, la Confédération paysanne refuse de rejoindre la mobilisation. La porte-parole du troisième syndicat agricole de France, Laurence Marandola, a en effet indiqué qu’elle n’appellerait pas à rejoindre la mobilisation lancée par l’alliance majoritaire de la FNSEA et des Jeunes Agriculteurs (JA), bien qu’ils s’entendent sur leur opposition à l’accord avec le Mercosur.
«Nous serons mobilisés la semaine prochaine, mais avec nos propres modes d’action», a-t-elle expliqué, lors d’un rassemblement à Paris contre l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et les pays du Mercosur. «Sur ce sujet, il semblerait que l’on soit d’accord, mais sur d’autres sujets, on ne promeut pas le même modèle agricole», a justifié Laurence Marandola, dont le syndicat défend une «agriculture paysanne».
grossedoudoune
le
Arnaud rousseau patron de la FNSEA ,gros céréalier multimillionnaire ,a fond pour l'utilisation de pesticides n'est pas le mieux placé pour attaquer le mercosur.
La FDSEA est plus crédible quand elle le fait.
Mais,bon,les français ne semblent pas faire de différence entre leurs paysans...
Booz
le
Bravo les agriculteurs! On ne veut pas manger de la viande aux hormones de croissance.
Bibi52
le
Faut préparer les bottes de paille pour le petit bonimenteur.