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Assurance-maladie : derrière la hausse envisagée du ticket modérateur, des enjeux cruciaux

Le gouvernement a prévu de réaliser plus de 1 milliard d’économies en réduisant la part remboursée par la Sécurité sociale aux patients sur les consultations médicales. La somme serait alors prise en charge par les complémentaires de santé, au risque de voir leurs tarifs augmenter. Une décision qui fait débat.

Publié le 28 octobre 2024 à 05h42 Temps de Lecture 4 min.

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Un point d’accueil de l’Assurance-maladie, à Arras, en juin 2017.

Augmenter le ticket modérateur sur les consultations médicales, soit la somme restant à payer aux patients après remboursement de la Sécurité sociale et couverte par les complémentaires de santé. La mesure, sensible, de transférer ainsi de l’Assurance-maladie vers les complémentaires plus de 1 milliard d’euros, pour contenir un déficit de la Sécurité sociale qui se creuse, doit être débattue dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), dont l’examen dans l’Hémicycle débute lundi 28 octobre. Ce « ticket » pourrait passer de 30 % aujourd’hui à 40 % demain, chez le médecin ou la sage-femme.

Le gouvernement a choisi ainsi de reporter vers les complémentaires ces dépenses de santé, ce qui provoquera, sans aucun doute, des augmentations de cotisations pour les assurés. Comme cela a été fait, en 2023, en augmentant le ticket modérateur sur les soins bucco-dentaires.

« Je suis ouverte à d’autres options, à condition qu’elles garantissent le même équilibre financier », a avancé Geneviève Darrieussecq, ministre de la santé, dans la Tribune dimanche du 27 octobre, se disant « très attentive à l’impact sur le pouvoir d’achat des plus modestes ». « Je rappelle aussi que la hausse du ticket modérateur n’impacte pas les Français les plus fragiles, c’est-à-dire le quart de nos concitoyens bénéficiant de la C2S, la complémentaire santé solidaire, qui prend en charge les consultations médicales », a-t-elle précisé. Depuis l’annonce de la mesure, le gouvernement le répète également : les personnes en affection longue durée, soit couvertes à 100 % par la Sécurité sociale pour leur pathologie, ne verront pas de changement sur leurs remboursements.

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