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Donald Trump dit ne pas pouvoir garantir le paiement de son amende de 464 millions de dollars pour fraudes

Si le candidat républicain à la Maison Blanche ne peut pas fournir de caution pour cette amende, il devra s’acquitter de toute la somme d’ici au 25 mars, sous peine de voir certains de ses biens immobiliers saisis.

Le Monde avec AFP

Publié le 19 mars 2024 à 08h42, modifié le 19 mars 2024 à 10h46

Temps de Lecture 1 min.

Donald Trump à Rome dans l’Etat de Géorgie, le 9 mars 2024.

Payer cette amende est « impossible pour n’importe quelle entreprise », s’insurge Donald Trump. L’ancien président et milliardaire est incapable de garantir à la justice new-yorkaise qu’il paiera les 454 millions de dollars d’amende (environ 419 millions d’euros) attendus à la suite de sa condamnation au civil en février pour fraudes financières au sein de son empire immobilier, ont reconnu ses avocats lundi 18 mars.

Dans un document judiciaire de 5 000 pages mis en ligne lundi par la section d’appel de la cour suprême de l’Etat de New York, pour Manhattan (tribunal de première instance), la défense de l’ancien président des Etats-Unis argue que garantir une telle somme est « quasi impossible ». « Le montant du jugement, avec les intérêts, dépasse 464 millions de dollars », soit 355 millions plus 100 millions d’intérêts pour Donald Trump et huit millions plus les intérêts pour ses fils Donald Jr et Eric. « Très peu de sociétés envisagent une caution judiciaire de cette ampleur », protestent les avocats, qui disent avoir approché une trentaine de compagnies d’assurances.

En l’absence d’une garantie à 100 % sur l’amende, l’appel interjeté par Donald Trump en février devant une autre juridiction, mais sans deuxième procès, ne sera pas suspensif : l’homme d’affaires devra ainsi s’acquitter de toute la somme d’ici au 25 mars, sous peine de voir certains de ses biens immobiliers saisis par la justice.

« Chasse aux sorcières »

Le candidat républicain à la présidentielle a dénoncé dans un communiqué lundi soir une « chasse aux sorcières », considérant que l’amende est « anticonstitutionnelle, antiaméricaine, sans précédent et pratiquement impossible [à payer] pour N’IMPORTE QUELLE entreprise, y compris une entreprise aussi prospère que la [s]ienne ». La section d’appel de la cour suprême new-yorkaise avait rejeté le 28 février une offre de garantie de 100 millions de dollars. L’ancien président et ses deux fils adultes avaient aussi fait appel de l’interdiction de diriger des entreprises dans l’Etat de New York pendant respectivement trois et deux ans.

Leurs avocats avaient jugé en février le montant de l’amende « exorbitant et vexatoire » et « l’interdiction générale » de diriger des entreprises à New York « illégale et inconstitutionnelle », estimant déjà « impossible d’assurer et de déposer un bon de garantie complet ».

Dans un jugement retentissant, le 16 février, le juge new-yorkais Arthur Engoron avait condamné l’ex-président à payer 354,86 millions de dollars d’amendes pour fraudes financières, et chacun des deux fils, à quatre millions de dollars.

La procureure générale de l’Etat de New York, Letitia James, avait porté plainte contre Donald Trump en octobre 2022, et l’avait contraint avec ses fils et leur groupe Trump Organization à un procès civil pour fraudes d’octobre à janvier derniers. Le magnat, qui a fait fortune dans l’immobilier, avait fustigé un jugement « totalement bidon », en dénigrant publiquement les magistrats James et Engoron.

Le Monde avec AFP

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