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Présidentielle américaine 2024 : avant même le début des primaires républicaines, l’affrontement Biden-Trump s’installe

L’ex-président était samedi dans l’Iowa, où ses principaux rivaux républicains, Ron DeSantis et Nikki Haley, multiplient les réunions publiques sans parvenir à combler l’écart dans les sondages. Le président démocrate a effectué une entrée officieuse en campagne, vendredi, en Pennsylvanie.

Par  (Washington, correspondant)

Publié le 08 janvier 2024 à 02h45, modifié le 08 janvier 2024 à 10h58

Temps de Lecture 3 min.

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Un partisan de Donald Trump porte une casquette sur laquelle est brodé « Joe doit partir », lors d’un meeting de l’ancien président américain à Newton (Iowa), le 6 janvier 2024.

Les Etats-Unis ont basculé en année électorale. A huit jours de la première étape des primaires républicaines, dans l’Iowa, il est difficile de sentir la moindre excitation populaire, tant les acteurs principaux sont familiers : le président Joe Biden côté démocrate, et son prédécesseur, Donald Trump, grand favori pour l’investiture républicaine. Chacun paraît sauter les étapes et anticiper un nouveau duel. Chacun méprise l’autre et n’a pas de mots assez sévères à son égard, comme l’ont illustré ces derniers jours. Chacun a aussi besoin de l’autre, tango entre un jeune octogénaire et un septuagénaire avancé dont une majorité d’Américains n’aspirent guère à observer les mouvements.

Lire aussi l’analyse : Article réservé à nos abonnés Le trumpisme : une menace réelle, un succès incertain

Donald Trump électrise les ondes. A chaque jour ses débordements, ses railleries sur le physique d’un personnage public, sa réécriture profane de l’histoire, comme cette remarque sur le fait que la guerre civile aurait pu être évitée en étant « négociée ».

L’ex-président était samedi dans l’Iowa, où ses principaux rivaux républicains, Ron DeSantis et Nikki Haley, multiplient les réunions publiques, sans parvenir à combler l’écart dans les sondages. S’exprimant à Newton, Donald Trump a confirmé sa stratégie incendiaire. A l’occasion du troisième anniversaire de l’assaut donné par ses partisans contre le Capitole, il a appelé à la libération des « otages » du 6 janvier 2021. Il a répété ce mot plusieurs fois, relayé par plusieurs proches sur les antennes.

Le renversement est achevé. Après avoir nié toute insurrection, rendu hommage à la colère supposément légitime des militants MAGA (« Make America great again ») et banalisé leurs actes, Donald Trump les décrit à présent comme les victimes d’une persécution d’Etat.

Une présentation fallacieuse qu’il compte aussi s’appliquer à lui-même, que ce soit lors des procès à venir sur le 6 janvier 2021 – en Géorgie et au niveau fédéral – ou devant la Cour suprême des Etats-Unis. Cette dernière a notamment accepté de se prononcer sur l’exclusion de Donald Trump des primaires dans le Colorado, décidée par la Cour suprême de cet Etat. La plus haute instance judiciaire américaine devrait ainsi arbitrer la multiplication des recours dans des dizaines d’Etats pour empêcher une nouvelle candidature de l’ancien président. Les neuf magistrats entendront les arguments des deux parties le 8 février. Ils devront par ailleurs trancher la question clé d’une éventuelle immunité présidentielle contre les poursuites, dont se prévaut Donald Trump.

Biden : Trump, une menace existentielle pour la démocratie

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