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Les ONG affichent leur déception après la première conférence humanitaire pour Gaza

Emmanuel Macron s’est félicité d’avoir obtenu 1 milliard d’euros de promesses de financement humanitaire à destination de l’enclave palestinienne et a appelé pour la première fois à « œuvrer à un cessez-le-feu ». Mais face à l’urgence, les ONG dénoncent l’absence de consensus sur un arrêt des combats.

Par , et

Publié le 10 novembre 2023 à 05h00, modifié le 10 novembre 2023 à 10h25

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Emmanuel Macron (au centre), lors d’une réunion avec des représentants des pays occidentaux et arabes, des Nations unies et des ONG, à l’Elysée, le 9 novembre 2023.

A défaut d’une percée, l’initiative a au moins constitué un premier effort de concertation internationale afin de tenter de voler au secours des civils palestiniens piégés par la guerre dans la bande de Gaza. Tandis que les combats continuent de faire rage dans l’enclave, le président de la République, Emmanuel Macron, a réuni, jeudi 9 novembre, à l’Elysée, plusieurs dizaines d’Etats arabes, de pays occidentaux et émergents, ainsi que de nombreuses organisations internationales afin de répondre aux multiples défis humanitaires posés par la riposte d’Israël, un peu plus d’un mois après les attaques terroristes du 7 octobre sur son sol.

En ouverture des débats, le chef de l’Etat a fait évoluer son discours, comme pour envoyer un signal aux nombreux invités présents soucieux d’exiger un cessez-le-feu immédiat afin de protéger au mieux les civils, alors que les combats ont déjà fait plus de 10 800 morts dans la bande de Gaza, selon l’administration du territoire sous contrôle du Hamas. Après avoir réclamé « une pause humanitaire la plus rapide possible », Emmanuel Macron a, pour la première fois, appelé à « œuvrer à un cessez-le-feu ». Une perspective qu’Israël continue de rejeter à ce jour, pour mieux poursuivre sa traque des combattants du Hamas.

La légère inflexion du discours présidentiel n’a pas empêché les différents orateurs d’insister sur la responsabilité des autorités israéliennes. « Des milliers de personnes tuées, ce ne sont pas des dommages collatéraux. Il semblerait que ce soit une punition collective », a dénoncé Philippe Lazzarini, commissaire général de l’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), laquelle compte déjà, a déploré le responsable suisse, 99 morts parmi ses salariés dans le territoire. « Il s’agit de condamner les atrocités commises par le Hamas. Mais cela ne peut en aucun cas justifier une guerre qui ne respecte absolument pas le droit international humanitaire », a appuyé M. Lazzarini.

« Combien de Palestiniens devront être tués ? »

D’après le ministre des affaires étrangères égyptien, Sameh Choukri, « l’aide qui est déjà entrée dans Gaza [par le seul terminal de Rafah, côté égyptien] n’est pas suffisante pour les besoins de toute la population, et les complications délibérées imposées par Israël sur ces livraisons conduisent à une dégradation supplémentaire de la situation ». « Combien de Palestiniens devront être tués avant que la guerre cesse, s’est interrogé le premier ministre de l’Autorité palestinienne, Mohammad Shtayyeh. Ce que fait Israël n’est pas une guerre contre le Hamas, c’est une guerre contre le peuple palestinien dans son ensemble. »

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