Jean-Pierre Robin: «L’indexation des pensions de retraite rallume la guerre des générations»
CHRONIQUE - Les boomeurs nés entre 1946 et 1964 face aux «wokes» de 18 à 35 ans.
Le bonheur des uns suscite l’aigreur des autres. L’annonce d’une revalorisation des pensions - de 4,9 % le 1er novembre pour les retraites complémentaires Agirc-Arrco, puis de 5,2 % à compter du 1er janvier 2024 pour la retraite de la Sécurité sociale - ne fait pas que des heureux. Censées rattraper avec retard l’inflation passée (les 5,2 % de hausse des prix de l’année 2022), ces augmentations ont été accueillies par une volée de bois vert. Non pas dans les rangs des syndicats, plutôt satisfaits, mais chez de nombreux économistes et autres experts de la chose publique. Ils stigmatisent le traitement de faveur accordé aux inactifs: pourquoi permettre aux retraités l’indexation que l’on refuse aux salariés, sauf pour le smic?
«La hausse des retraites, une aberration économique et sociale», accuse une tribune collective publiée dans Les Échos du 5 octobre par un quarteron de jeunes économistes (Guillaume Bazot, Sylvain Catherine, Antoine Levy, Maxime Sbaihi, Erwann Tison). Le même jour, et…
Citoyen parfois désespéré
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Les travailleurs n'ont qu'a se syndicaliser et réclamer les hausses auxquelles ils pensent avoir droit !
Elsa09
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Comme toujours on oublie de donner le contexte : en 2018 baisse de près de 2% des retraites pour les "fortunés" qui ont plus de 2000 euros par mois, en 2019 +0,6 alors que les salaires augmentaient de 4% en moyenne, pendant la période Covid, rien ce qui est normal vu les circonstances, en septembre 22 +4% et peut-être 5% en janvier 24. On est loin de l'indexation sur la hausse des prix annoncée dans les titres de pension et prévue dans les diverses lois Fillon.
sens civique
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Les familles monoparentales ne vont pas faire pleurer. Elles l’ont choisi, elles doivent assumer et arrêter de se plaindre !