Quand le séisme au Maroc révèle les failles d’une amitié
ANALYSE - Après avoir perdu les pays sahéliens, la France est également en mauvaise posture au Maghreb.
Une amitié s’entretient. Et, comme en amour, se posent en cas de crise les questions du partage des torts et de la défense de ses propres intérêts. Il en va ainsi en géopolitique également, lorsque des liens intimes et anciens sont mis à mal. Le puissant tremblement de terre dans le sud du Maroc a mis en lumière les failles des liens entre Rabat et Paris. Les cassures dépassent le cadre des mauvaises relations personnelles entre le roi Mohammed VI et le président Emmanuel Macron. Elles n’expliquent pas tout. Longtemps tenues sous le boisseau, elles témoignent d’une évolution profonde, à la fois ambiguë et sourde, où l’histoire pèse de tout son poids.
Tout est parti de l’indispensable aide internationale aux sinistrés. La France s’est portée candidate comme une bonne partie de la communauté internationale. Le souverain chérifien, qui «décide de tout», à en croire l’écrivain Tahar Ben Jelloun, et l’administration royale qui tient les rênes du pays ont décidé de la filtrer. Il s’agissait selon…
Morituri
le
Je parlais du roi, pas de notre Président
Morituri
le
C'est sûr que le gars n'a pas crié sur les toits que lorsqu'il en a besoin à titre personnel, il sait où est la France. Par contre pour son peuple...
noivar
le
Il n'y a pas d'amitié entre les états, que des intérêts, pourquoi se voiler la face, Macron est tres mauvais en politique étrangère, je crains qu'il ne connaisse pas grand chose en histoire, la lacune de L'ENA. Sa suffisance, son arrogance, ne lui attirent que des inimitiés, surtout dans les anciennes colonies françaises.