«En Europe, la France n’est plus prioritaire dans l’attribution des stocks de médicaments»
Philippe Lamoureux, directeur général du Leem, organisation représentant les laboratoires pharmaceutiques, insiste sur l’importance de revaloriser le prix des médicaments anciens pour éviter de futures pénuries.
Philippe Lamoureux est directeur général des Entreprises du médicament (Leem), l’organisation professionnelle des laboratoires pharmaceutiques.
LE FIGARO. - Le gouvernement planche sur une revalorisation de 10 % des prix de certains médicaments. Les prix sont-ils la réponse aux pénuries ?
Philippe LAMOUREUX. - Cela ne résoudra pas tout, car les pénuries de médicaments sont multifactorielles. Il suffit qu’un fournisseur de matières premières ferme en Asie, que les autorités chinoises modifient leurs recommandations sur la prise en charge d’une pathologie ou qu’un fabricant de médicaments biologiques se retrouve face à des lots non conformes qu’il faut détruire, par exemple, pour créer des tensions sur toute la chaîne d’approvisionnement. Reste que la France pratique des prix parmi les plus bas d’Europe et que cela fragilise les conditions d’exploitation des médicaments. Nous ne sommes plus prioritaires dans l’attribution des stocks en cas de tensions d’approvisionnement.
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Relever les prix permet…
robert.pamplemousse
le
Tous les jours un nouveau truc qui ne marche pas .la nullité elle n'a pas de limites !
MG DE RUAUX
le
Il y a des médicaments obligatoires et indispensables à certaines pathologies, mais d'autres totalement inutiles et pris en trop forte doses. Il ya aussi ceux qui emportent dans leurs pays d'origine, certains médecins sont complices de ces pratiques. Ref tri bagages Roissy et Orly
aazeuss
le
encore une des vertus de l'union europeenne. Un de mes voisins qui est revenu de Moscou à cause de la guerre me signalait qu'à Moscou on trouve les medicaments dont on a besoin Bizarre On ferait moins bien que Poutine ?