Le télétravail fait plonger l’immobilier de bureaux dans la crise
ENQUÊTE - Dans certains quartiers d’affaires, des immeubles entiers sont vides.
Parfois, on aperçoit au loin un salarié fumant une cigarette au bas d’une tour ou un riverain traversant le terre-plein sans vie. Aux Docks, à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), vaste quartier d’affaires de 180.000 m2, on se croirait revenus en plein confinement. Les rues sont désertes et les immeubles, pourtant dernier cri, n’accueillent que quelques vigiles. Dans cette zone d’activité, désormais desservie par deux lignes de métro, près de 40 % des mètres carrés de bureaux disponibles sont à louer. Un chiffre énorme qui dit bien les difficultés que traverse l’immobilier tertiaire en Île-de-France.
Les entreprises, qui ont longtemps été friandes de ces quartiers 100 % bureaux hors de Paris, car deux à trois fois moins chers que ceux de la capitale, les boudent désormais. La crise sanitaire est passée par là. Elle a complètement rebattu les cartes du marché du bureau. Avec la généralisation du télétravail, et le recours au flex office - organisation sans bureau fixe car l’on compte moins de…
l'oeil13
le
93 Saint Ouen est un des temples de la racaille.
mordicus
le
Et l'IA finira de les achever !
casimir123
le
bizarre mais autour de chez moi, il y a plein de bureau en construction !!!