Au premier trimestre, le nombre de chômeurs, au sens du Bureau international du travail (BIT) – définition plus stricte que celle des demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi –, a très légèrement reflué, de 7 000 personnes, comparativement aux trois derniers mois de 2022 et se situe désormais à 2,2 millions de personnes, selon une note diffusée mercredi 17 mai par l’Insee. Le taux de chômage est stable sur le trimestre, à 7,1 %, et inférieur de 0,3 point à son niveau de l’année dernière pour la même période.
Si l’on excepte le recul « en trompe-l’œil » observé pendant la crise sanitaire, il faut remonter au premier trimestre 2008 (7,2 %) et au deuxième trimestre 1982 (7,1 %) pour retrouver des niveaux équivalents.
Sur le trimestre, le taux de chômage des jeunes (15-24 ans) diminue très légèrement, de 0,2 point, à 16,6 %. Il se situe 5,2 points au-dessous de son niveau d’avant la crise sanitaire (à la fin de 2019). Le taux de chômage des 25-49 ans est quasi stable (− 0,1 point) sur le trimestre, à 6,4 %. Enfin, le taux de chômage des 50 ans ou plus rebondit légèrement sur le trimestre (+ 0,2 point), à 5,2 %, mais il reste inférieur à son niveau d’un an auparavant (− 0,3 point).
Le taux de chômage de longue durée (au moins un an) est quasi stable (− 0,1 point) pour le trimestre, à 1,8 % de la population active. Ce niveau est au plus bas depuis le premier trimestre 2009 (1,7 %), si l’on excepte le deuxième trimestre 2020 (1,4 %), pendant la crise sanitaire.
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