Avec l’irruption de la violence, Emmanuel Macron veut incarner le camp de l’ordre
ANALYSE - Pour le président de la République, il y a urgence à reprendre la main sur le front sécuritaire.
La main tendue et la matraque. À l’aube d’une nouvelle journée de manifestations contre la réforme des retraites, l’exécutif se déploie sur trois fronts pour tenter de sortir de la crise.
Le premier est syndical. Emmanuel Macron l’a ouvert vendredi depuis Bruxelles, où il participait à un Conseil européen en se disant «à disposition de l’intersyndicale» pour engager des discussions sur les questions liées au travail. Le chef de l’État ayant toutefois exclu de remettre en cause sa réforme des retraites, c’est sans surprise que la CFDT l’a poliment éconduit.
«Personne ne va aborder de nouveaux dossiers en esquivant les retraites», a répliqué le secrétaire national du syndicat, Yvan Ricordeau. L’exécutif garde toutefois la porte ouverte pour «reprendre le dialogue», selon le ministre du Travail, Olivier Dussopt, selon qui «le plus vite est le mieux» même si «quatre mois de concertation» ont eu lieu avec les représentants des syndicats, «qui n’ont pas permis de surmonter tous les désaccords»
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 79% à découvrir.
Vous avez envie de lire la suite ?
Débloquez tous les articles immédiatement.
Déjà abonné ? Connectez-vous
Anastasia17
le
C'est devenu règlement de comptes à Ok Corral. La loi sur les retraites est secondaire. C'est un affrontement direct contre le président pour le faire plier.
clairobscur
le
Avec Macron depuis 6 ans, c'est plutôt le camp des saints....
clairobscur
le
Avec Macron depuis 6 ans, c'est plutôt le camp des saints....