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Primaires américaines : les partisans de Donald Trump ne désarment pas

Dans l’Etat conservateur du Kansas, un amendement sur la suppression du droit à l’avortement soumis aux électeurs offre une victoire retentissante au camp prochoix.

Par  (San Francisco, correspondante)

Publié le 03 août 2022 à 14h00

Temps de Lecture 3 min.

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Des candidates aux élections de mi-mandat applaudissent lors d’une soirée des primaires, mardi 2 août 2022, à Overland Park, Kansas.

Les auditions de la commission du 6 janvier n’ont rien changé. Elles ont eu beau montrer que Donald Trump n’ignorait pas lui-même qu’il avait perdu la présidentielle de 2020, une fraction significative du Parti républicain continue de professer que l’élection lui a été volée. Depuis le début des primaires pour les élections générales du 8 novembre 2022, un nouveau terme a d’ailleurs fait son apparition dans le paysage politique pour désigner les candidats républicains qui n’ont jamais accepté la défaite : « election deniers » ou « négationnistes de l’élection ».

Certains analystes croyaient avoir décelé un tiédissement dans le soutien à Donald Trump, dans la foulée des auditions : le Wall Street Journal et le New York Post, deux journaux de Rupert Murdoch, n’ont-ils pas estimé que l’ex-président n’était « pas digne » d’occuper de nouveau le bureau Ovale ? Pourtant, les primaires républicaines qui se déroulaient mardi 2 août, dans cinq Etats (Kansas, Missouri, Michigan, Washington, Arizona), ont montré que la base n’est pas aussi catégorique.

Jusqu’à présent, les primaires ont établi que les partisans de l’ancien président restent solidement implantés. Selon un décompte établi le 18 juillet, par le site FiveThirtyEight, près de la moitié des candidats républicains qui se présenteront en novembre au Sénat, à la Chambre, et aux postes de gouverneur, attorney general (ministre de la justice) ou secrétaire d’État (soit quelque 120 candidats) sont des « deniers » : ils ont mis en doute ou refusent la légitimité de l’élection de Joe Biden.

Mardi, le scrutin n’a pas clarifié le rapport de force au sein du Parti républicain. Donald Trump a pu trouver quelques raisons d’être satisfait. Peter Meijer, l’un des membres de la Chambre des représentants qui avaient voté en janvier en faveur de sa destitution, était assuré d’être éliminé dans le Michigan. Les démocrates avaient soutenu son rival, ayant calculé qu’un trumpiste de choc serait plus facile à battre en novembre qu’un élu ayant eu le courage de défendre les institutions. Dans l’Etat de Washington, deux autres partisans de l’impeachment, Dan Newhouse et Jaime Herrera Beutler, semblaient en revanche pouvoir franchir le premier tour, en raison du mode de scrutin dans cet Etat, qui privilégie les deux candidats arrivés en tête quel que soit leur parti.

Plusieurs motifs de satisfaction

Au total, sur le groupe des 10 représentants ayant voté contre M. Trump, et qu’il vilipende depuis, le bilan – sans inclure le scrutin de mardi – s’établit en sa faveur : 4 ont préféré ne pas se représenter, un a été battu (Tom Rice en Caroline du Sud). Un seul jusqu’à présent a gagné sa primaire : David Valladao, en Californie. Liz Cheney, qui est devenue son opposante la plus frontale, est donnée perdante à la primaire du Wyoming, le 16 août.

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