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La COP26 dans l’attente de gestes concrets

Le sommet pour le climat s’est ouvert, lundi, à Glasgow, au lendemain d’un G20 marqué par l’absence de réelle dynamique sur la question environnementale. Si personne ne nie l’urgence de la situation, peu de pays ont formulé des engagements clairs.

Par  (Glasgow, envoyée spéciale)

Publié le 02 novembre 2021 à 05h30, modifié le 02 novembre 2021 à 10h17

Temps de Lecture 5 min.

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Des militants d’Action non-violente COP21 devant le Scottish Event Campus, où se tient la COP26, à Glasgow (Ecosse), le 1er novembre 2021.

Comment la COP26, qui ouvrait ses portes au sommet des dirigeants, lundi 1er novembre à Glasgow (Ecosse), parviendra-t-elle à mettre d’accord plus de 120 chefs d’Etat et de gouvernement d’agir de manière radicale et immédiate contre le réchauffement climatique, quand le G20, qui s’est achevé la veille à Rome, n’y est pas parvenu ? La réunion des vingt principales puissances économiques du monde n’a même pas réussi à s’accorder sur un objectif commun de neutralité carbone en 2050, pourtant absolument nécessaire pour tenir l’objectif d’un réchauffement de 1,5 °C d’ici à la fin du siècle.

L’absence d’une dynamique amorcée par le G20 n’est pas une très bonne nouvelle pour l’énorme « Conférence des parties », qui réunit physiquement, jusqu’au 12 novembre, près de 30 000 personnes, délégués (représentants des pays) et observateurs (ONG), dans une ambiance un peu chaotique. Car son enjeu est énorme – presque écrasant : selon ses organisateurs, qui se sont succédé lundi à la tribune du Scottish Event Campus, cette 26e COP représente « la dernière chance », six ans après l’accord historique de Paris, d’éviter un réchauffement incontrôlé et mortifère de la planète, en le limitant à 1,5 °C.

« Course contre la montre »

Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations unies, a donné le ton, appelant à une action immédiate et décisive, car « cette COP doit agir pour sauver l’humanité. Soit nous stoppons le réchauffement climatique, soit c’est lui qui nous stoppe ». « Les générations futures ne nous pardonneront pas si nous ne faisons [pas de Glasgow] un succès », a jugé le premier ministre britannique, Boris Johnson, hôte du sommet, assurant, à sa manière imagée, que « l’humanité est comme James Bond, elle est engagée dans une course contre la montre » face au réchauffement.

Le prince Charles a appelé le secteur privé à mettre la main à la poche, « avec des trilliards, pas des milliards », pour financer la transition énergétique au Sud, et Mia Mottley, la première ministre de la Barbade, a lancé un puissant appel à sauver son île-Etat, menacée par la montée des eaux, comme de très nombreux autres archipels : « On peut survivre à un réchauffement de 1,5 °C, mais 2 °C, c’est un arrêt de mort. »

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La prise de conscience était palpable à Glasgow : personne n’a nié l’urgence de la situation. Pour autant, les actions concrètes, et requises au vu des prévisions du Programme des Nations unies pour l’environnement, qui prédit un réchauffement d’au moins 2,7 °C d’ici à la fin du siècle en l’état actuel des engagements de réduction des émissions des pays (les NDC, dans le jargon onusien), manquaient encore à l’appel lundi.

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