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Obligation vaccinale : «3000 suspensions» de personnels soignants non vaccinés, annonce Olivier Véran

«Nous parlons d'un public de 2,7 millions de salariés», a précisé le ministre, assurant que «la continuité des soins a été assurée».

«Quelque 3000 suspensions» ont été signifiées à des personnels de santé non vaccinés contre le Covid-19 après l'entrée en vigueur mercredi de l'obligation vaccinale, a annoncé jeudi le ministre de la Santé Olivier Véran.

«Il y a eu hier quelque 3000 suspensions qui ont été signifiées à du personnel des établissements de santé ou médico sociaux qui n'étaient pas encore rentrés dans un parcours de vaccination», a déclaré Olivier Véran sur RTL.

«Nous parlons d'un public de 2,7 millions de salariés», a ajouté le ministre, assurant que «la continuité des soins a été assurée». Selon lui, «un grand nombre de ces suspensions ne sont que temporaires» et concernent «essentiellement du personnel des services supports», «très peu de blouses blanches». «Beaucoup d'entre eux ont décidé de se faire vacciner, voyant que l'obligation était une réalité», a affirmé Olivier Véran, précisant qu'il y avait eu «quelques dizaines de démissions à ce stade».

L'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), principal groupe hospitalier français, a ainsi fait état jeudi de 340 agents suspendus. La presse locale a par ailleurs rapporté des sanctions plus fréquentes dans le sud : 450 au CHU de Nice, 100 à Perpignan, autant au centre hospitalier des Alpes du Sud (Briançon-Gap-Sisteron) et à l'hôpital psychiatrique d'Avignon. S'y ajoutent 76 suspensions au CHU de Brest, 54 dans les hôpitaux de Champagne-Sud (Troyes), 40 à Cahors, 37 à Saint-Nazaire, 26 à Angers, une quarantaine à Rouen, une trentaine à Pau et Alès ou encore une vingtaine à Angoulême.

L'obligation vaccinale contre le Covid-19 est entrée en vigueur mercredi pour 2,7 millions de professionnels: hôpitaux, maisons de retraite, soignants libéraux, aides à domicile, pompiers, ambulanciers. D'après Santé publique France (SpF), qui se base sur des échantillons de l'Assurance maladie, au 12 septembre 89,3% des soignants avaient reçu au moins une dose dans les structures accueillant des personnes âgées dépendantes (Ehpad, USLD). Les contrevenants, qui ne justifient pas d'une première injection, d'une contre-indication vaccinale ou d'une contamination récente, «ne peuvent plus exercer leur activité», selon la loi du 5 août.

Obligation vaccinale : «3000 suspensions» de personnels soignants non vaccinés, annonce Olivier Véran

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1937 commentaires
  • anonyme

    le

    et en guadeloupe .. ? ben rien .. la débacle ! aucune application de la loie ... des rigolo ces ministres

  • sophia

    le

    on a obligé par la peur de faire vacciner des gens pas malades leur âge derangeait et les soignants qui cotoient tous les jours des gens atteints de plein de maladie ne sont pas vaccinés c'est quand même illogique et les fadas qui defilent tous les samedis en empechant les gens de sortir dans les centres villes ras le bol de tout cela

  • Salluste10

    le

    Je n'ai jamais compris pourquoi la France était divisée à cause d' un vaccin!
    Si ces vaccins étaient si efficaces,comme le sont les véritables vaccins ,ceux qui se sont fait piquer devraient se sentir protégés face à ceux qui n' ont pas voulu se faire inoculer un mélange chimique en phase expérimentale!
    Ce n' est pas le cas ,on dirait que ceux qui se sont fait vacciner en veulent à leurs concitoyens parce qu' ils ne veulent pas se faire piquer!
    "Bizarre,vous avez dit bizarre,comme c' est bizarre"!

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