Agriculteurs, industriels... Les multiples victimes collatérales de la fermeture des restaurants
ENQUÊTE - Avec la fermeture prolongée, les prestataires de services ont vu un débouché crucial se tarir.
Rendez-vous à Pâques? Le gouvernement a démenti la récente rumeur d’une réouverture des restaurants à cette date ; et pour cause: après l’avoir envisagée pour le 20 janvier, il refuse désormais de s’engager. Les 200 000 cafés, bars et restaurants de l’Hexagone ne sont donc pas certains d’être autorisés à accueillir des clients en salle à partir du 6 avril. Mais ils ont compris que leur rideau devrait rester baissé au moins jusque-là… Près d’un an après la fermeture immédiate des bars et restaurants décrétés le samedi 14 mars 2020, la profession traverse une crise historique, malgré l’embellie estivale et l’essor de la vente à emporter et de la livraison, qui ne profite qu’à une infirme partie des établissements.
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Restaurants et bars sont loin d’être les seuls à souffrir de leurs fermetures administratives. Celles-ci frappent en fait tout un écosystème: agriculteurs, industriels de l’agroalimentaire, distributeurs, prestataires de services… qui ont vu disparaître des clients parfois essentiels…
Équité
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A trop se gaver les bourgeois ferme
jack Soul
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corporations qui ont des problèmes comme tout le monde.pas la peine d'en faire un flan.
Commentilest
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C'est une découverte ? une entreprise qui ferme c'est trois emplois en plus de cette entreprise, qui ce retrouve sans travail, les sous traitants et autres prestataires de service.
Bien sur les entreprises privées, sont les vilains petits canards, il vaut mieux avoir des fonctionnaires qui peuvent travailler en télétravail, dixit madame borne qui coutent un pognon de dingue pour aucun ou faible service rendu. Mais d'autres fonctionnaires dont nous avons besoins ne peuvent être en télétravail, et pire, ce sont peut-être ceux-la les moins servis.