Peu structurées, maladroites voire malhonnêtes: quand les start-up paniquent face à la crise du Covid-19
ENQUÊTE - Peu habituées aux situations de crise et souvent mal organisées, certaines start-up ont, volontairement ou non, abusé du chômage partiel et des ruptures conventionnelles.
Tout allait bien pour Sophie* jusqu'au début du confinement dans sa start-up qui digitalise l'accès au permis de conduire. Ambiance décontractée, baby-foots entre collègues, Spritz avec le patron... Une vraie carte postale. Mais la crise est passée par là, et son entreprise a changé du tout au tout. Placée en chômage partiel à 100%, Sophie a pourtant dû continuer à travailler à temps plein en subissant des pressions de la part des fondateurs, jusqu'à tenir en horreur aujourd'hui cette ambiance «faussement cool». Son cas n'est pas isolé et remet en question la structure même de certaines jeunes entreprises dopées à l'hypercroissance mais sans expérience de crise. Certaines ont multiplié les erreurs depuis le début de l'année, entre mauvaise utilisation du chômage partiel et recours abusif aux ruptures conventionnelles. Même parmi les start-up les plus prometteuses, certaines pourraient bien ne pas s'en remettre.
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«Mes patrons se sont comportés comme des escrocs au début de la crise.» Très…
schtroumpfgrognon
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Il est des start-up comme des membres de LREM, plein d'idées parfois fumeuses à cause de leur spontanéité car pour beaucoup il n'y a pas de problèmes (on les élude), mais peu d'expérience.
Jo Bard
le
Cette décharge anti "start-up" est une belle traînée de gauchisme qui fourmille dans certains cerveaux, dans cette France recroquevillée sur son idéologie post 68arde. Restez bien planqués et profitez.