Trois start-up sur quatre sont prêtes à enfreindre le droit du travail
Semaine de quatre jours, vacances illimitées, transparence, hyperflexibilité… Les jeunes pousses aiment se démarquer en adoptant des pratiques RH innovantes. Mais, pour les salariés, ce n’est pas toujours le bonheur assuré. Certains dénoncent les humiliations, les horaires sans fin et les licenciements abusifs.
Sur le compte Instagram Balance ta start-up, dédié à «la libération de la parole dans l’écosystème des start-up», les langues, en effet, se délient. Les anciens salariés racontent les horaires à rallonge, les burn-out en série, les fautes graves ou les insuffisances professionnelles inventées pour licencier sans bourse délier, mais aussi les violences verbales, le turnover accéléré, le sentiment d’être un salarié Kleenex, vite jeté...
Les témoignages, sérieux et étayés, citant des start-up connues, ne sont pas très éloignés de l’univers décrit par le réalisateur Bruno Podalydès, dans sa comédie, Les 2 Alfred. En moins drôle, on y retrouve les patrons gourous, le culte de la parole crue, l’exigence d'engagement total pour l’entreprise, avec son corollaire, les rituels imposés même en dehors du travail.
L’envers du décor
Les start-up n’ont certes pas l’exclusivité des mauvaises pratiques managériales. Elles ne sont pas les seules à enfreindre le droit du travail ou à mettre sous pression leurs collaborateurs dans l’espoir de maximiser les résultats. Mais l’image qu’elles renvoient…
Mes2cents
le
Les start-ups, c’est l’équivalent de la petite entreprise de BTP sous-traitante corvéable de grands groupes (ou de boîtes à peine plus grosses), version bac+5. Là où l’ouvrier de base trime pour 3 clopinettes, en faisant des raccourcis sur beaucoup de plans, notamment la sécurité ; dans la start-up, c’est le « consultant »/« head of blabla »/« success manager », payé au lance-pierre, qui sert à boucher les trous et à faire rentrer l’argent entre deux cafés gratuits « parce-qu’on est une boîte cool ».
anonyme 27888
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Lol. Le dernier quart n'est juste pas au courant qu'ils le respectent déjà pas...
C'est incompréhensible et ingerable...
Bubu75017
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Elles enfreignent déjà le code du travail en ayant des freelances qui sont des salariés déguisés par exemple...